Les particularités de notre école indépendante

Qu’est-ce qu’une école indépendante?

Une école indépendante, encore appelée dans le langage commun école hors-contrat, est une école qui ne dépend pas de l’Education Nationale.

Pourquoi être hors-contrat?

Parce qu’école indépendante ou encore hors-contrat est synonyme d’école libre. Libre dans le choix de ses enseignants, libre dans le choix de ses pédagogies, libre dans le choix de ses manuels. En étant hors-contrat nous bénéficions d’une liberté complète intégrale.

Peut-on parler de fiabilité lorsqu’une école est totalement libre?

Oui bien sûr! Hors-contrat ne signifie pas hors contrôle! Tout est déclaré, nous respectons le Socle Commun des Compétences et nous sommes soumis à des inspections régulières qui nous permettent de garder le cap, mais tout en gardant notre pédagogie propre. Notre liberté complète intégrale est au contraire un immense atout qui vient s’ajouter aux demandes basiques imposées à n’importe quelle école.

Qu’apportent à l’école ces libertés de choix?

Notre liberté complète intégrale fait de notre école sa force :

Nous choisissons nos enseignants : ils sont donc en phase totale avec l’enseignement pédagogique que l’école choisit. Ils se forment selon la pédagogie que nous transmettons et leur vie est conforme au modèle que nous proposons. Par exemple d’un point de vue spirituel, nos maîtresses vivent leur Foi et la transmettent de façon vivante à leurs élèves. Il y a une logique entre l’exemple donné et l’enseignement apporté. On ne peut transmettre réellement que ce que l’on vit. Pour bien enseigner, il faut en effet 3 éléments : parole, action et exemple. Le choix plein et entier de nos enseignants nous permet de mettre de cette manière toutes les chances de notre côté pour un excellent enseignement.

Nous choisissons nos pédagogies : elles sont dites traditionnelles.  Nous proposons à nos élèves la méthode syllabique bien sûr, une analyse structurée dans le temps et dans les faits pour l’histoire, avec un regard chrétien sur l’histoire puisque nos racines sont chrétiennes, un enseignement concret et structuré aussi de la géographie de notre pays, des SVT qui permettent à nos élèves de toucher, sentir, voir, être ancré dans le réel, dans la terre, de s’émerveiller, une analyse grammaticale et logique structurée qui donne du sens aux mots et aux phrases, une conjugaison complète… Et de la précision en tout. Et puis partout du beau, du bien, du vrai !

Nous choisissons nos manuels: du Grip en français et en mathématiques à l’apprentissage de la lecture avec Papyrus, nos manuels nous aident à enseigner de façon concrète, explicite, en privilégiant la parole et le sens pour construire la pensée et le raisonnement.

Pourquoi insister autant sur la précision, sur le sens des mots, sur le concret?

Parce que ce sont les outils de la pensée. Un apprentissage structuré, concret et porteur de sens conduit à la réflexion personnelle, à l’analyse personnelle d’une situation et des informations qui nous viennent en masse. Aujourd’hui malheureusement, on travaille avec l’affect plus qu’avec le raisonnement, il n’y a plus de travail d’analyse et donc plus de vrai raisonnement, c’est désastreux.  Il faut un véritable équilibre entre affect et raisonnement et notre pédagogie est là pour apporter cet équilibre autant que possible.

Pourquoi mettre en avant le beau, le bien, le vrai ?

C’est la ligne directrice de tous nos travaux parce que nous avons à cœur de faire lever les yeux à nos élèves vers l’Espérance avec un grand E, c’est-à-dire vers le Ciel. Or n’est-ce pas le beau, le vrai et le bien qui nous y conduisent ?

Pourquoi privilégier les petits effectifs?

Parce que cela permet à nos maîtresses de connaître très bien leurs élèves, de pouvoir les suivre et les aider de manière quasi individuelle. Nous gardons comme rythme de croisière un maximum de 12 à 15 élèves par niveau, selon les besoins spécifiques d’une année à l’autre.

Cela permet aussi de garder un climat familial où l’entraide entre les familles et dans l’école est importante. Chaque famille apporte sa contribution, tout le monde se connait rapidement.

Nos petits effectifs nous permettent plus spécialement aussi d’accueillir plus facilement des enfants à besoins particuliers (dans la limite de nos possibilités bien évidemment: nous ne sommes pas une école spécialisée et nous privilégions l’équilibre de chaque élève quel qu’il soit). Nous avons plusieurs élèves à l’école porteurs de handicap ou traînant des difficultés importantes et tout autant d’élèves en grand besoin d’être nourris intellectuellement, moralement et spirituellement. Notre pédagogie et les moyens que nous prenons nous permettent de les accueillir et de les aider à grandir et à s’épanouir.

Des précisions à apporter sur l’accueil des enfants à besoins spécifiques?

Même si cela fait parfois de nos classes des classes hétérogènes, la différence est d’une grande richesse. De toute façon, chaque enfant est différent et a des besoins qui lui sont propres. Cela peut être plus marqué chez certains et leurs besoins peuvent être plus grands: notre petite structure est là pour les pallier autant que possible. En tout cas, nous sommes heureux de pouvoir accompagner chaque enfant qui nous est confié. A nous éducateurs de trouver la pépite qui est en chaque élève quel qu’il soit et de l’aider à la faire grandir ! Nos élèves ont tous des talents et quelle joie pour les maîtresses et pour les enfants de les mettre en avant !

Quels moyens sont utilisés pour accompagner de près chaque élève?

De petits effectifs qui rendent la maîtresse disponible, des personnes en service civique pour accompagner maîtresse et élèves, des personnes bénévoles qui donnent du temps selon les besoins.

Les petits effectifs ne favorisent-ils pas l’entre-soi?

Maria Montessori par exemple a découvert au milieu de ses nombreuses expériences que plus l’environnement de l’enfant est rassurant quand il est petit, mieux l’enfant peut se construire et devenir altruiste. Je crois que notre petit univers fait exactement cet effet-là auprès de nos élèves : Cela leur donne confiance en eux. Et une fois la confiance en eux acquise, ils pourront se tourner pleinement vers les autres. Avec nos petits effectifs, nous pouvons cultiver pleinement cet apprentissage de la confiance en soi.

D’autre part, mais cela va ensemble, nous donnons à nos élèves des racines profondes au travers de nos pédagogies qui sont faites pour transmettre et être apôtres. Donc loin de nous l’idée de l’entre soi ! Un exemple très parlant à ce sujet, le tuteur de tomates : le plant, tout fragile, a besoin d’un tuteur pour grandir. Mais quand il aura grandi on lui enlèvera son tuteur et il pourra donner du fruit. Puissent nos petits élèves porter du fruit en sortant de chez nous!

Enfin, l’école Sainte Faustine est ouverte à tous, à partir du moment ou les familles et les élèves respectent et appliquent ce que demande l’école.

les élèves rencontrent-ils des difficultés à retourner sous contrat par la suite?

Nos élèves quittent sainte Faustine avec un vrai bagage moral, spirituel et intellectuel. Tous intègrent très facilement de nouveaux établissements.

D’autres particularités à l’école Sainte Faustine?

On peut évoquer le chant, le théâtre, les expériences scientifiques, le sport et les sorties nature, ainsi que le bricolage (couture, cuisine, travaux manuels, …) et le catéchisme bien ancrés dans nos programmes, en complément des autres matières. Chacun peut ainsi s’épanouir là où il excelle!

Autres particularités, la vie de l’école au rythme de l’année liturgique (chapelet, Adoration, récollections, …) et le soutien mutuel entre l’école et les abbayes et monastères de la région (échange de prières les uns pour les autres, soutien financier).

Et puis l’apprentissage dans la joie!

La tarification est-elle un frein pour les familles?

L’école se veut accueillante et ne trie pas ses élèves par des critères économiques. Les frais de scolarité sont dans la moyenne basse des écoles indépendantes. Et la charité est la première des valeurs que nous chérissons: c’est pourquoi un fonds de solidarité existe au sein de l’école pour permettre aux familles les plus nécessiteuses d’être aidées financièrement. Un comité indépendant à l’école statue sur les demandes des familles. Ce fonds est alimenté par les dons que nous pouvons recueillir. Les familles peuvent aussi être aidées par l’AES qui octroie elle aussi des bourses. L’année dernière 50% de nos élèves étaient boursiers. Si la tarification de l’école est un frein à première vue pour beaucoup de familles, nous nous efforçons de la rendre la plus accessible possible et nous sommes vraiment à l’écoute de vos inquiétudes. N’hésitez pas à nous contacter!

Pourquoi un coût des scolarités qui semble plus important qu’ailleurs?

Parce qu’être hors-contrat a un coût: cela signifie que nous ne bénéficions d’aucune aide de l’Etat.

Ainsi les frais de scolarité d’un élève à Sainte Faustine s’élèvent à 195€ par mois sur 10 mois (300€ en frais réels) parce que tout repose sur les familles et sur l’école. Mais à titre de comparaison, un élève de l’enseignement public coûte 660€ par mois sur 10 mois.

quelques citations chères à notre école:

« Que sont les serviteurs de Dieu, sinon comme ses jongleurs qui doivent élever les coeurs des hommes et les émouvoir de la joie spirituelle? » Saint François d’Assise.

« Les jeunes sont la partie la plus délicate et la plus précieuse de la société. » Saint Jean Bosco.

« Eduquer et transmettre est une des plus belles missions qui soit, car elle rend autonomes et libres les futurs hommes et femmes, les futurs chrétiens dans la cité. » Extrait des fondamentaux de l’éducation intégrale de François-Xavier Clément.

« Il est urgent de retrouver une pédagogie du sens, voire du bon sens. (…) C’est le non-avènement du « je » existentiel qui mine la société. Sans ce « je » conscient, le « tu » relationnel n’existe pas, le « on » et le chaos s’installent. » Elisabeth Nuyts.

« Donner à chacun les moyens de réaliser tout ce qu’il y a en lui, de découvrir toute la richesse qu’il y a à donner aux autres. » Extrait d’ Enseignants heureux pour des élèves heureux de Marc et Maryvonne Pierre.

« C’est tout l’art du pédagogue d’apprendre à l’élève à apprendre, pour ensuite lui apprendre à penser. (…) La pédagogie n’est qu’un moyen au service d’une fin: la fin est celle du bonheur de l’élève. » Extrait d’Enseignants heureux pour des élèves heureux de Marc et Maryvonne Pierre.